Un peu de contexte
C’était la guerre… Quelque part, c’était la guerre, oui. Et un de mes (ex-)amis, militaire de son état, avait été envoyé en mission dans ces terres hostiles. Je m’inquiétais pour lui et de temps en temps nous pouvions nous échanger quelques messages. C’est une de ces fois que…
L’histoire
Après quelques heures d’échanges, durant lesquels il m’explique ce qu’il fait là-bas, les conditions de vie, je reçois un nouveau message, une photo. J’ouvre en pensant qu’il a réussi à faire un cliché du camp.
Quelle n’est pas ma surprise lorsque je vois surgir un braquemart à l’écran. Et quel braquemart ! Un pénis tellement… comme les autres, non sollicité, seul excité.
Je lui réponds : « Pourquoi tu m’envoies ça ? Ça m’intéresse pas, fais le avec ta copine.
– Tu pourrais m’en envoyer aussi, de toi.
– Mais non !! Je t’ai dit que ça ne m’intéressait pas.
– Stp, ça se trouve, je vais mourir demain… »
…
« Juste une.. »
…
« Que pour moi »
…
« Imagine qu’il m’arrive quelque chose
– Je ne fais pas ce genre de choses…
– C’est pas grave, fais le juste pour moi »
En conclusion
Je ne peux pas te raconter la fin de la conversation, il n’y en a jamais eu. J’ai juste arrêté de répondre après ça. Le pire, c’est qu’il continue de m’écrire parfois et à m’envoyer des photos. Je l’ignore toujours.
Il y aurait tellement de choses à dire à propos de cette histoire, tellement banale, hein les filles !
Alors pour changer je vais faire dans le (cir)concis :
– NON
– Ta photo n’est pas une monnaie d’échange. Une monnaie a de la valeur
– Mon intimité, c’est la mienne, pas « pour toi »
– Si ça se trouve tu vas mourir en sortant du bus, place de l’église de Saint-Christophe-le-Chaudry
– NON (je l’avais déjà dit mais dans le doute, il vaut mieux répéter)
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