Un peu de contexte

Je chantais au sein d’un petit groupe de rock. Chaque semaine, mon meilleur ami passait me chercher et nous allions ensemble en répétition. Un jour il fut trop malade pour venir et l’annonça sur notre groupe de discussion. La minute suivante, un autre membre du groupe, qui m’avait déjà usée de ses assiduités en dépit du fait qu’il avait quelqu’un dans sa vie, me contactait pour venir me chercher à sa place…


L’histoire

Je n’étais pas très à l’aise en acceptant sa proposition de me véhiculer, mais je n’avais pas vraiment d’autre solution. Quelques jours plus tard il m’attendait donc devant chez moi. Je montai devant à côté de lui et il démarra. Le trajet ne devait durer qu’une dizaine de minutes. Il me parut cependant beaucoup plus long…

Il entama rapidement la conversation sur un ton badin. Je n’étais pas très réceptive car je pensais à mon meilleur ami au fond de son lit. Soudain sa main se retrouva posée sur ma cuisse, l’air de rien, après un changement de vitesse. Je me recroquevillai dans mon siège, le plus près possible de la portière et j’attendis pétrifiée que le trajet se termine, sans oser dire quoi que ce soit.

Il retira sa main comme si rien ne s’était passé, comme si tout était normal. Quelques instants plus tard, nous arrivions. Ce ne fut pas ma meilleure prestation musicale ce jour là.


En conclusion

Pour la petite anecdote, il y a quelques jours, environ un an après cet épisode, la fille de mon meilleur ami me parlait d’une image qu’elle avait vue sur un réseau, avec une main d’homme posée sur la cuisse d’une femme, image sur laquelle on pouvait également lire « 90% des femmes aiment ça ».

Je lui ai dit que ça dépendait des hommes.

Car oui, figure-toi que ça dépend. Ça peut être très agréable avec la bonne personne. Avec tous les autres ça donnera juste envie de vomir..

Et répandre la fausse idée que 9 femmes sur 10 n’attendent que ça, n’aide pas à faire passer le bon message.

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Je suis une femme

qui vit ces choses au quotidien, qui sature souvent, mais qui ne courbera plus l'échine.